Mesure des populations de spin nucléaire de molécules hydrogénées d’intérêt astrophysique à l’interface solide/gaz à basse température

Dans l’espace, les données issues d’observations ont montré l’existence de nombreuses molécules (plus de 150 en 2012), depuis la plus élémentaire et la plus abondante (H2) jusqu’à des molécules organiques complexes de plus de 10 atomes. Ces molécules existent dans des environnements très variés, comme le milieu interstellaire diffus ou dense, les régions de formation d’étoiles, les enveloppes circumstellaires ou les disques planétaires, ainsi que dans le système solaire. Le milieu interstellaire (MIS) est également constitué de poussières (ou grains) composées de carbone et d’oxydes. Dans les régions froides et denses de ce milieu, ces particules sont recouvertes d’un manteau de glaces, composé principalement d’eau, de gaz carbonique et de molécules organiques en plus faibles proportions. On retrouve certaines de ces petites molécules dans les queues de comètes, dont l’étude apporte des réponses sur les conditions d’apparition de la vie. Le post-doctorant participera à la finalisation d’un dispositif expérimental qui doit permettre de déterminer l’importance des processus physiques qui peuvent modifier certaines caractéristiques de ces molécules organiques.

JPEG - 35.8 ko

Photo du dispositif expérimental SPICES qui permet d’étudier les effets de surfaces et de simuler les réchauffements des glaces

Crédits : LPMAA