Les progrès observationnels récents ont ouvert la voie au sondage direct des distributions spectrales d’énergie de galaxies extrêmement lointaines, proches de l’époque de la réionisation. Alors que l’information disponible aujourd’hui sur les plus lointaines de ces galaxies provient majoritairement de sondages photométriques de l’Univers profond, le télescope spatial James Webb (JWST) et le futur télescope géant (E-ELT) de l’Observatoire Européen Austral (ESO) permettront des études spectroscopiques détaillées de grands échantillons de galaxies primitives. Pourtant, les premières analyses spectrales de galaxies très distantes ont révélé d’importantes limitations dans les ingrédients des modèles et les techniques utilisés pour interpréter l’émission de ces protogalaxies.
C’est dans ce contexte que ce colloque réunira des observateurs de l’Univers précoce et des experts de la modélisation théorique, numérique et spectrale des premières galaxies et des trous noirs, ainsi que des concepteurs de techniques d’ajustement spectral de nouvelle génération. Ces techniques seront requises pour interpréter les observations futures en termes de contraintes sur les paramètres physiques des galaxies primordiales avec les modèles.